Ravi Zacharias (1946 – 2020) – RZIM France | Méditerranée

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Un jour, alors que Ravi Zacharias était encore un jeune fan de cricket, arpentant les rues de son Inde natale, sa mère l’appela à l’intérieur. Elle lui présenta un chiromancien local reconverti en vendeur de saris. « Ravi Baba, je vois que tu ne voyageras pas loin ou pas beaucoup dans ta vie, déclara-t-il. C’est ce que me disent les lignes sur ta main. Il n’y a pas d’avenir pour toi à l’étranger. »

Et pourtant, à l’âge de 37 ans et sur l’invitation de Billy Graham, Ravi Zacharias prêchait à Amsterdam lors de la première Conférence internationale pour évangélistes itinérants. C’était en 1983, et il était en passe de devenir l’un des plus grands défenseurs de la crédibilité intellectuelle du christianisme. Un an plus tard, il fondait Ravi Zacharias International Ministries (RZIM), avec pour mission d’aider le penseur à croire et le croyant à penser.

Entre la prédiction du vendeur de saris et la création de RZIM, Zacharias avait émigré au Canada. Il avait partagé l’Évangile à travers l’Amérique du Nord, prié avec des prisonniers militaires au Vietnam et aussi servi des étudiants au Cambodge au bord de l’effondrement. Au sein de l’Alliance chrétienne et missionnaire, il avait également entrepris une tournée de prédication dans le monde entier avec sa femme, Margie, et leur fille aînée, Sarah. À partir de l’Angleterre, ce voyage vers l’Est les aura conduits dans toute l’Europe et le Moyen-Orient pour se terminer sur les côtes du Pacifique. Cette année-là, Zacharias prêcha près de 600 fois dans plus d’une douzaine de pays.

C’était le point culminant d’une remarquable transformation, amorcée des années plus tôt dans un hôpital de Delhi. Zacharias se remettait alors d’une tentative de suicide à seulement 17 ans. C’est alors que quelqu’un prit une Bible et lui lut ces paroles de Jésus, écrites par l’apôtre Jean : « Parce que je vis, vous vivrez aussi ». La réponse de Zacharias fut de donner sa vie à Christ, et de prier que s’il sortait de l’hôpital, il ne ménagerait aucun effort dans sa quête de la vérité. Touché par la vérité de l’Évangile, il fut animé d’une passion brûlante pour le partager. Après sa chimiothérapie, alors même qu’il quittait l’hôpital de Houston pour rentrer chez lui, Zacharias partageait encore l’espoir de Jésus avec les trois infirmières qui l’accompagnaient dans son transport.

Frederick Antony Ravi Kumar Zacharias est né en 1946 à Madras, aujourd’hui Chennai ; proche du lieu de repos de l’apôtre Thomas, connu dans le monde entier comme « celui qui doute », mais pour Zacharias comme « celui qui pose de bonnes questions ». Par affinité avec Thomas, Zacharias fut toujours plus intéressé par celui ou celle qui pose la question, que par la question elle-même. Sa mère, Isabella, était enseignante. À la naissance de Zacharias, son père, Oscar, étudiait les relations de travail à l’Université de Nottingham, en Angleterre. Il gravit ensuite les échelons de la fonction publique indienne tout au long de l’adolescence de Zacharias.

Étudiant moyen, Zacharias s’intéressait plus au cricket qu’aux livres, jusqu’à cette fameuse rencontre avec l’Évangile sur ce lit d’hôpital. Néanmoins, une foi radicale et audacieuse coulait dans ses veines. Dans l’État indien du Kerala, son arrière-grand-père et son grand-père paternels avaient conçu le premier dictionnaire malayalam–anglais du XXe siècle. Ce dictionnaire a servi de pierre angulaire pour la première traduction de la Bible en malayalam. En remontant encore dans la généalogie, son arrière-arrière-arrière-grand-mère choqua sa famille de namboodiris, la plus haute caste du sacerdoce hindou, en se convertissant au christianisme. Avec cette conversion vint un nouveau nom de famille, Zacharias, et un nouveau sentier qui mena ses descendants sur la voie de la foi chrétienne.

Zacharias a vu la main du Seigneur à l’œuvre dans tout ce tissage familial. Il a insufflé à RZIM ce même cœur pour l’Évangile, à la fois transgénérationnel et transculturel. Il a impulsé un ministère qui a transcendé sa propre personnalité et dans lequel chaque orateur, quelle que soit son arrière-plan, peut présenter la vérité dans son contexte contemporain. Zacharias croyait fermement que c’était là la clé pour assurer la pertinence du message. Trente-six ans après sa création, le ministère porte toujours le nom choisi pour son fondateur. Cependant, là où il n’y avait autrefois qu’une seule personne, il y a aujourd’hui près d’une centaine d’orateurs talentueux qui, chaque jour, partagent l’Évangile à l’occasion de multiples événements de par le monde. Autrefois dirigé depuis le domicile de Zacharias, le ministère est désormais présent dans 15 pays sur les cinq continents.

La passion et l’urgence que manifeste Zacharias dans son annonce de l’Évangile à toutes les nations se sont forgées au Vietnam, tout au long de l’été 1971. Zacharias avait émigré au Canada en 1966, un an après avoir remporté un prix de prédication lors d’un congrès de Jeunesse pour Christ à Hyderabad. C’est là, à Toronto, qu’il fit la connaissance de Ruth Jeffrey. L’ancienne missionnaire au Vietnam, après l’avoir entendu prêcher, invita Zacharias dans sa terre d’adoption. Et ce même été, à seulement 25 ans, il s’est retrouvé propulsé en hélicoptère de combat pour prêcher dans tout le pays : dans des bases militaires, dans des hôpitaux et dans des prisons du Front national de Libération. La plupart des nuits, Zacharias et son traducteur Hien Pham s’endormaient au son des coups de feu.

Lors d’un voyage en terres reculées, la voiture de Zacharias et de ses compagnons de voyage tomba en panne. La seule jeep qui passa par là ignora leurs signes du bord de la route. Le moteur se remit finalement en marche et ils partirent. Quelques kilomètres plus loin, ils croisèrent la même jeep qui les avait dépassés, renversée et criblée de balles. Les quatre passagers étaient morts. Plus tard, Ravi dira de ce moment : « Dieu arrêtera nos pas si notre temps n’est pas venu, et le cas échéant il nous conduira. » Quelques jours plus tard, Zacharias et son traducteur se tenaient sur les tombes de six missionnaires : le Front national de Libération du Sud-Vietnam avait fait irruption dans leur concession et les avait massacrés. Zacharias connaissait certains de leurs enfants. C’est ce même degré de confiance en Dieu, et ce même désir de se tenir aux côtés de ceux qui servent dans des zones à haut risque, qui sont restés une caractéristique de RZIM. Son soutien aux évangélistes chrétiens dans des endroits où de nombreux ministères ont peur de marcher, y compris le nord du Nigéria, le Pakistan, les townships sud-africains, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, remonte à ce moment précis où Zacharias se tint sur cette tombe.

Après ce voyage formateur, Zacharias et son épouse Margie s’installèrent aux États-Unis à Deerfield, dans l’Illinois, où il étudia une maîtrise de théologie à la Trinity Evangelical Divinity School. Le jeune couple vivait à deux pas de son camarade de classe et ami William Lane Craig. Après avoir obtenu son diplôme, Zacharias enseigna à l’Alliance Theological Seminary de New York tout en parcourant le pays pour prêcher le week-end. L’enseignement à temps plein, ses nombreux voyages et son ministère itinérant conduisirent Zacharias à décrire ces trois années comme les plus difficiles de ses 48 ans de mariage avec Margie. Il sentait que son travail au séminaire le changeait, lui et sa prédication, bien plus qu’il ne changeait des vies avec l’espoir de l’Évangile.

C’est à cette même période que Graham invita Zacharias pour être l’orateur de la Conférence internationale pour évangélistes itinérants à Amsterdam, en 1983. Zacharias ne se rendait pas compte que Graham savait qui il était, et encore moins qu’il connaissait sa prédication. Devant 3 800 évangélistes de 133 pays différents, Zacharias prit la parole et annonça : « Mon message est très difficile… » Il affirma que les religions et les cultures et philosophies du XXe siècle avaient formé « de vastes gouffres entre le message du Christ et l’esprit de l’homme ». Son message, qui reçut en plein milieu une ovation générale, fut d’autant plus difficile lorsqu’il confia sa crainte que « dans certaines branches de l’évangélisme, face à une personne avec une conception du monde différente de la nôtre, nous pensons parfois qu’il est nécessaire de l’humilier et qu’à moins de détruire tout ce en quoi elle croit, nous ne pouvons pas lui prêcher l’Évangile du Christ (…) ce que je dis, c’est que lorsque vous essayez d’atteindre quelqu’un, soyez sensible à ce qui lui est cher. »

Ce message changea la vie de Zacharias, et sans aucun doute l’avenir de l’apologétique. Cette discipline traite des questions difficiles auxquelles chaque conception du monde doit répondre : des questions sur l’origine, le sens, la moralité et le destin. De retour aux États-Unis, Zacharias partagea ses réflexions avec Margie. Comme le dit un collègue : « Il considérait les objections et les questions des autres non comme quelque chose à repousser, mais comme un cri du cœur auquel il fallait répondre. Les gens ne sont pas des problèmes logiques à résoudre, mais des personnes qui ont besoin de la personne du Christ. » Personne ne tendait la main au penseur, au questionneur. C’est ainsi que Zacharias et Margie semèrent les graines d’un ministère qui va à la rencontre du penseur là où il en est, et forme des évangélistes-apologètes culturels pour qu’ils atteignent ces influenceurs de la société. Les premières années, ces graines ont été arrosées et nourries par l’homme d’affaires D. D. Davis, un homme qui est devenu la figure paternelle de Zacharias. Avec la création du ministère, la famille Zacharias déménagea à Atlanta. À ce jour, la famille s’était agrandie avec l’arrivée d’une deuxième fille, Naomi, et d’un fils, Nathan. Atlanta était la ville que Zacharias allait faire sienne pour les trente-six dernières années de sa vie.

Rencontrer le penseur face à face faisait intrinsèquement partie du ministère de Zacharias, et les événements se ponctuaient souvent par des sessions de questions–réponses qui duraient jusque tard dans la nuit. Afin de ne pas freiner le partage de l’Évangile, Zacharias a également pris les ondes dans les années 1980. Nombreux sont ceux qui, aux États-Unis comme dans le monde entier, entendirent pour la première fois le message du Christ grâce au programme radio de Zacharias, Let My People Think (« Laissez mon peuple réfléchir »). Une demi-heure par semaine, Zacharias explorait la crédibilité du message chrétien et de la Bible, les faiblesses des mouvements intellectuels modernes et l’unicité de Jésus-Christ. Aujourd’hui, Let My People Think est syndiqué sur plus de 2 000 stations dans 32 pays. Au cours de la dernière année, le podcast a été téléchargé 15,6 millions de fois.

Le ministère grandit au même rythme que les demandes envers Zacharias. En 1990, il suivit les traces de son père en Angleterre. Il prit une année sabbatique au Ridley Hall à Cambridge. Entouré de sa famille, il écrivit alors le premier de ses 28 livres, A Shattered Visage: The Real Face of Atheism (« Un Visage éclaté. La face véritable de l’athéisme »). Ce n’est pas un hasard si tout au long de sa vie itinérante, c’est avec sa famille et Margie, en particulier, que son écriture fut la plus prolifique. Margie fut l’inspiration de chacun des livres de Zacharias. Avec son œil d’aigle et son esprit vif, elle lut la première ébauche de chaque manuscrit : depuis The Logic of God (« Logique de Dieu »), qui a reçu cette année le prix de l’Association des éditeurs chrétiens évangéliques (ECPA) dans la catégorie Étude biblique, jusqu’à son dernier ouvrage, Seeing Jesus from the East (« Regards orientaux sur Jésus »), co-écrit avec son collègue Abdu Murray. Entre autres livres se trouvent L’Homme peut-il vivre sans Dieu ? récompensé par le Prix du médaillon d’or de l’ECPA, ainsi que les best-sellers The Grand Weaver (« Le grand Tisserand ») et Jésus et les divinités: Le message chrétien, un absolu ?. Les livres de Zacharias se sont vendus à des centaines de milliers d’exemplaires dans le monde et ont été traduits dans plus d’une douzaine de langues, dont le français.

Zacharias avait le désir de former des évangélistes au moyen de l’apologétique, pour leur permettre de converser avec les influenceurs de la culture. D’abord réalisé de manière informelle au fil des rencontres, ce désir se concrétisa enfin en 2004. Ce fut une année capitale pour Zacharias et son ministère avec la création de OCCA, le Centre d’apologétique chrétienne d’Oxford ; le lancement de Wellspring International ; et la présence de Zacharias au Petit-déjeuner international de prière annuel des Nations Unies. OCCA a été fondé avec l’aide du professeur Alister McGrath, de l’équipe RZIM et du personnel de Wycliffe Hall, un collège privé de l’Université d’Oxford, où Zacharias a été chercheur honoraire entre 2007 et 2015. Au cours de sa vie, Zacharias a reçu 10 doctorats honorifiques et ce, pour souligner son engagement public envers la pensée chrétienne. Il en reçut notamment un de l’Université nationale de San Marcos, la plus ancienne université des Amériques.

Années après années, OCCA a formé plus de 400 étudiants de 50 pays différents, qui ont porté l’Évangile sur de nombreuses scènes de par le monde. Certains ont continué à suivre une vocation explicite d’évangélistes et d’apologètes dans les milieux chrétiens, et beaucoup d’autres ont continué à assumer des rôles dans chacune des sphères d’influence que Zacharias a toujours rêvé d’atteindre : les arts, le monde académique, les affaires, les médias et la politique. En 2017, un autre centre de formation apologétique, le Zacharias Institute, a vu le jour. Situé au siège du ministère à Atlanta, il continue à équiper tous ceux qui souhaitent partager efficacement l’Évangile et répondre aux objections contre le christianisme avec douceur et respect. En 2014, le même cœur était à l’origine de la création de l’Académie RZIM, un programme de formation apologétique en ligne. Les cours de l’Académie ont été consultés par des milliers de personnes dans 140 pays et dans de nombreuses langues, dont le français.

La même année de la création d’OCCA, Zacharias lança Wellspring International, le bras humanitaire du ministère. Wellspring International a été créé en mémoire de la compassion de sa mère envers les plus démunis. Il est dirigé par sa fille Naomi. Fondé sur le principe que l’amour est l’apologétique le plus puissant, il œuvre aux côtés de partenaires locaux qui répondent aux besoins critiques des femmes et des enfants vulnérables du monde entier.

La venue de Zacharias aux Nations Unies en 2004 fut la deuxième d’une série de quatre effectuées au XXIe siècle, et témoignait de son impact croissant dans l’arène du leadership mondial. Zacharias avait d’abord marqué les esprits alors que la Guerre froide touchait à sa fin. Sa perspective internationale et son aisance avec son prochain – qu’il soit chef militaire soviétique ou jeune étudiant dans l’Ivy League – ouvrirent des portes qui étaient jusqu’alors fermées. L’un de ces chefs militaires était le général Yuri Kirshin qui, en 1992, ouvrit la voie à l’intervention de Zacharias à l’Académie militaire Lénine de Moscou. Zacharias vit le coût de l’athéisme imposé en Union soviétique ; l’abandon de la religion avait créé l’illusion du pouvoir et la réalité de l’autodestruction.

Un an plus tard, Zacharias se rendit en Colombie, où il s’adressa aux membres du pouvoir judiciaire. Il parla de la nécessité d’adopter un cadre moral afin de donner un sens à la conception du monde incohérente qui s’était installée dans la nation sud-américaine. La présence de Zacharias sur la scène mondiale s’étendit sur les continents et les décennies. En janvier 2020, dans le cadre de son dernier voyage à l’étranger, il fut invité par le champion du monde de boxe et sénateur philippin Manny Pacquiao à prendre la parole lors du petit-déjeuner de prière de la Journée nationale de la Bible à Manille. Cette invitation faisait suite à la venue de Zacharias au Théâtre national d’Abou Dabi en novembre 2019, dans le cadre de l’Année de la tolérance des Émirats arabes unis.

En 1992, le ministère apologétique de Zacharias passa de l’arène politique au monde universitaire avec le lancement du tout premier Forum Veritas, organisé à Harvard. Zacharias en fut l’orateur principal lors de la soirée d’ouverture. Les conférences que Zacharias donna durant ce week-end furent la matière première de son livre le plus vendu, L’Homme peut-il vivre sans Dieu?, et lui ouvrirent des opportunités pour intervenir sur les campus universitaires à travers le monde. Les invitations qui suivirent exposèrent Zacharias à la soif insatiable de la jeunesse de trouver un sens et leur identité. Vingt-huit ans après ce premier Forum Veritas, et dans ce qui s’avérera être son dernier discours, Zacharias s’adressa à une foule de plus de 7 000 personnes au Watsco Center de l’Université de Miami sur le thème « Est-ce que Dieu existe ? ».

C’est une question que l’on pose également derrière les murs du pénitencier de l’État de Louisiane, également connu sous le nom de prison d’Angola, la plus grande prison à sécurité maximale des États-Unis. Des années auparavant, Zacharias avait prié avec des prisonniers de guerre au Vietnam, mais marcher dans le couloir de la mort le marqua encore plus profondément. Zacharias croyait que l’Évangile brillait de grâce et de puissance, en particulier dans les endroits les plus sombres, et la prière avec les condamnés à mort est telle qu’il est « impossible de retenir ses larmes ». Il s’agissait de sa troisième visite à Angola, et le lien qui les unissait à Zacharias était si profond que ce sont ses détenus lui ont fabriqué le cercueil dans lequel il sera enterré. Comme il l’écrit dans Seeing Jesus from the East : « Ces prisonniers savent que ce monde n’est pas leur maison et qu’aucun cercueil ne pourra jamais être leur destination finale. Jésus nous l’a assuré. »

En novembre de l’année dernière, quelques mois après sa dernière visite à Angola, Zacharias démissionna de son poste de Président de RZIM pour se concentrer sur ses engagements d’orateur et ses projets d’écriture. Il confia la direction de l’organisation à sa fille Sarah Davis, PDG de RZIM, et à son collègue de longue date Michael Ramsden qui lui succéda comme Président. Davis était directrice exécutive du ministère depuis 2011, tandis que Ramsden avait créé l’aile européenne du ministère à Oxford en 1997. C’était là qu’en 2018, Zacharias raconta s’être tenu avec son successeur devant la tombe de Lazare à Chypre. La pierre affiche simplement : « Lazare, mort depuis quatre jours, ami du Christ. » Zacharias s’était tourné vers Ramsden et avait dit : « Si l’on se souvient de moi comme d’un ami du Christ, c’est tout ce que je désire. »

Ravi Zacharias est mort d’un cancer le 19 mai 2020 à 74 ans. Il laisse derrière lui sa femme Margie, après 48 ans de mariage, et leurs trois enfants : Sarah, PDG de RZIM, Naomi, directrice de Wellspring International, et Nathan, directeur créatif media pour RZIM ; et cinq petits enfants.

Preparé par Ravi Zacharias International Ministries, écrit par Matthew Fearon, gestionnaire de contenus pour RZIM UK et ancien journaliste pour The Sunday Times de Londres.